Curaçao

LOS LAMBIANAS - CURACAO



Notre arrivée à Curaçao nous a replongé progressivement dans
la civilisation. Arrivés au petit matin devant Spanee water, nous
avançons dans une petite passe bordée par de petites falaises. Aprés
une courte route sinueuse, nous arrivons au bassin de mouillage. Nous
relevons, parmi les bateaux, un grand nombre de pavillons hollandais,
quelques allemands et de rares français.

Curaçao, aprés différentes occupations, espagnole,
hollandaise, a adopté comme langue le "papiamento". Ce "parler" est un
mélange d'anglais, de français, d'hollandais et d'espagnol et est
appris à l'école ainsi que le néerlandais, l'espagnol et l'anglais.

Willemstad, rebaptisé Punda est une ville étonnante, colorée,
avec une multitude de vieilles batisses hollandaises restaurées avec
beaucoup de goût. Son port, avec le "Koningin Emmabrug", pont ouvrant
reste une curiosité. En se balladant dans les rues, il n'est pas rare
de croiser d'imposantes statues de mamas colorées et chatoyantes,
typiques de Curaçao comme leurs plaques d'immatriculation, qui sont,
on ne peut plus originales.

Partant de Jan Steel Bay, plage artificielle où se retrouvent
touristes et locaux (soit l'endroit où il faut être et se faire voir),
nous avons fait, en longeant le littoral, une ballade de 8 km qui nous
a amené en amont de Punda pour y voir un spectacle de dauphins. Le
but, à l'origine étant de pouvoir nager avec ces merveilleux
mammifères sauf que cela nécessitait une réservation. Par ailleurs, le
coût (174 $US par personne) nous a fait oublier l'objectif initial de
cette promenade.

Retour au mouillage, lequel, au quotidien offre des
facilités. Ainsi, tous les jours à 10h00, une navette gratuite vous
conduit à un supermarché où il vous est possible de faire votre
avitaillement.
Pour se rendre à Punda, un bus passe toutes les heures, le coût est de
1 $US par personne. Leur exactitude est un peu aléatoire, l'heure est
sûre, c'est moins le cas au niveau des minutes.

Nous voulions, au départ, nous arrêter au Nord Est de l'île
et mouiller à Santa-Cruz. Ayant appris que cela nécessitait un permis
(payant) qu'il nous fallait chercher auprés des autorités, nous avons
décidé de partir directement de Spanee water. Comme d'habitude, il ne
nous sera pas possible de découvrir plus précisément Curaçao, faute de
temps.

A notre tour de lever l'ancre, "Le Rebelle" est déjà en route
pour Santa-Marta. Compte-tenu de la météo, nous choisissons de faire
un stop à Aruba afin que les grosses conditions aient le temps de
s'évacuer nous laissant ainsi une route plus sereine, enfin nous
l'espèrons.

Nous quittons le bassin de Spanee water vers 17h00. Au fur et
à mesure que le soleil descent, les côtes de Curaçao s'éloignent pour
progressivement disparaître dans l'obscurité de la nuit