mercredi 17 décembre 2014

Aruba

CURACAO - ARUBA



Nous sommes grand largue, limite vent arrière et progressons
doucement sur les flots. La nuit restera étoîlée alors que nous
pensions fortement rencontrer des grains.

A 25 miles d'Aruba, nous appercevons une ligne de lumières
rouges. Nous émettons plusieurs hypothèses (raffineries de pétrole,
champs d'éoliennes, etc...) pour, finalement, nous rendre compte qu'il
s'agissait tout simplement de la côte d'Aruba.

Au lever du jour, nous voilà devant Barcadera, contact V.H.F.
sur le canal 16 afin de signaler notre présence dans les eaux
territoriales et confirmer qu'il nous faut impérativement nous y
arrêter pour y effectuer les formalités d'entrée avant de nous rendre
ailleurs.

A priori, il nous faut y faire un stop, les autorités exigent
la présence du bateau et il semble difficile d'y déroger. Nous ne
comprenons pas grand choses aux explications données, et, entrés dans
le chenal, nous nous trouvons un peu largués, et cela, d'autant plus
que le port est en pleine restructuration.

Perdus, nous interpellons des ouvriers sur un quai, lesquels,
à priori, ne comprennent rien à ce que nous leur demandons et
continuent à vaquer à leurs occupations. Nous longeons alors une
plate-forme équipée d'une grue, on nous explique que nous devons nous
mettre à couple du gros remorqueur noir. Bien évidemment, nous nous
mettons du mauvais côté et gènons un bateau de pêche qui va quitter le
quai. En reculant, l'enrouleur de génois se coince dans l'étrave d'un
des bateaux. Heureusement, nous parviendrons assez facilement à le
dégager. A l'arrière, le bateau vient toucher le gros remorqueur,
l'antenne irridium sous la pression exercée voit son support arraché,
la perche I.O.R. dans la manoeuvre et sous l'émotion en a perdu sa
perche, cassée, arrachée. Pour autant, nous ne nous en sortons pas
trop mal, ça aurait pu être pire.

Devant nos exploits, les ouvriers de la plate-forme nous
invitent à venir nous amarrer le long de cette dernière. Aprés avoir
pris nos amarres, ils nous déposeront à terre avec leur annexe en alu.
et viendront nous récupérer nos formalités d'entrée terminées.
Nous nous confondons en remerciements et partons pour "Renaissance
Marina". Entrés dans le bassin, nous repèrons une place derrière un
catamaran le long d'un ponton en bois. Nous avons à peine fini de nous
amarrer que le propriétaire sort de son cata. Ce dernier nous laissent
entendre qu'il est préférable que nous ne restions pas à cette place
car c'est celle d'un cata. de charter à la journée. La houle entrant
dans le bassin, le bateau roule méchamment au point que nous
commençons à craindre tant pour les pare-battages que pour les
aussières.

Aprés plusieurs tentatives infructueuses, nous parvenons à
nous mettre en contact avec le responsable de la marina. La longueur
du bateau donnée ainsi que quelques autres détails, celui-ci nous fait
savoir qu'il nous est possible d'avoir une place et, qui plus est,
mieux abritée.

Nous enlevons les amarres et nous dirigeons vers la place
que nous pensions indiquée. Evidemment, nous nous plantons !!!...Et,
on refait un petit tour dans le bassin pour se réaligner et nous
trouver face au bon endroit. C'était sans compter le vent qui nous
déhale en phase d'approche et nous pousse vers le ponton. Passe, passe
pas ? Passe pas. Nous nous mangerons le coin du ponton (petite bosse
côté tribord dans la coque). Celui-ci étant rembourré, nous nous
consolons en nous disant que nous ne devons pas être les premiers à
qui cela arrive puisqu'il est équipé d'une protection.

Nous voilà amarré, en face du Casino - s'il vous plaît - de
l'Hôtel Renaissance. Nous apprenons, qu'étant à la marina, nous
pouvons, non seulement disposer de la piscine mais également d'une
petite navette qui amène les clients de l'hôtel et de la marina sur
une petite île privée située à moins d'un mile. Vasco est aux anges
!!!...

Une grande partie de notre temps a donc été de profiter de
ces services, réclamés à corps et à cris par notre artiste.

Aruba est l'île des iguanes, il y en a un nombre conséquent
et on peut presqu'en croiser à tous les coins de rue. Vasco s'étant
mis dans la tête d'en attraper un pour en faire un animal de
compagnie, nous avons, un court instant, craint le pire. Ils sont
beaux mais ... de loin, c'est mieux, non ?
Bien qu'ayant des similitudes avec Curaçao notamment au niveau de
l'architecture de certains bâtiments, Aruba semble plus surfaîte, plus
artificielle et tournée essentiellment vers le tourisme. Un ballet
incessant d'avions, quotidiennement, décollent et attérissent sur
cette petite île. N'oublions pas les Paquebots qui, eux aussi, sont en
nombre.

Notre stop touche à sa fin, et, formalités de sortie
obligent, nous repartons vers "Bordelcadera". Rien n'étant balisé dans
le bassin, aux normes usuelles (bouées rouges et/ou bouées vertes), en
approchant pour longer les bateaux de pêche à quai, nous constatons au
sondeur que les fonds remontent dangereusement, NOUS TOUCHONS.
Heureusement, nous ne beacherons pas. Compte-tenu du faible marnage,
nous aurions été bien !!!
Un peu refroidis, nous décidons de ne pas réitérer l'exploit relatif à
notre premier passage et demandons à un bateau de pêche si nous
pouvons nous mettre à son couple. A notre grand soulagement, ce
dernier accepte.

Nous sommes contents de sortir de ce gourbi et souhaitons
qu'une fois le port restructuré et achevé, Barcadera soit plus lisible
aux visiteurs. Tchao Barcadera, Bonjour Colombia.

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