jeudi 20 octobre 2016

bali c'est fini (2)

BALI OU LA CITE DES TEMPLES
ET DES SCOOTERS



Par le plus pur des hasards, nous arrivons à Bali quelques
jours avant une importante période de festivités. Cet évènement se
déroule chaque années à des dates différentes puisque déterminées par
le calendrier wuku (propre à Bali), lequel a la particularité de ne
compte que 210 jours.

Cette année, Galungan, l'une des plus grandes fêtes de Bali
célèbrant la mort du tyran légendaire Mayadenawa, démarre le 7
Septembre. Pendant 10 jours, tous les Dieux s'invitent sur terre pour
les festivités. Des barongs (créatures mythiques mi-lion - mi-chien)
caracolent de temple en temple et de village en village. Le point
d'orgue est la fête de Kuningan lorsque les balinais remercient les
Dieux et leur disent au revoir.

Les temples sont parés de tissus jaunes, blancs et/ou rouge
et les Dieux d'étoffes et de fleurs. En cette occasion également,
nombre d'échoppes vendent des ornements faits de fines feuilles de
bambous finement ciselées, et, chaque famille place à hauteur d'homme,
sur une grande perche de bambou plus ou moins richement décorée, un
petit réceptacle chargé d'accueillir les offrandes faîtes aux Dieux.
Ces grandes perches sont ensuite placées devant chaque habitation
habillant ainsi les rues et les routes de Bali de couleurs chatoyantes
qui leur donnent un air de fête.

Afin de découvrir cette île mythique, nous décidons de louer
une voiture, le Capitaine n'ayant pas trop confiance aux capacités de
la Matelote à se mouvoir en scooter dans ce dédale de rues. On ne
comprend pas pourquoi car pourtant, eh oui!, elle a son permis moto
grosses cylindrées... A vrai dire, la Matelote ne le sentait pas trop
non plus.
Bonne ou mauvaise option, allez savoir!!!Toujours est-il et ce qui est
sûr, c'est que circuler à Bali en voiture ou en scooter relève de la
performance et exige une attention extrême. Non seulement, il est de
rigueur de rouler à gauche mais il est aussi nécessaire d'avoir une
vision à 360°, ceci afin d'éviter les scooters qui vous doublent
indifféremment par la droite, par la gauche quand ils ne vous font pas
des queues de poisson. Nous avons rèussi, bien évidemment, à nous
faire remarquer et arrêter par un policier, lequel faute de permis
internationnal nous racketera de 300.000 Roupies et se défendra d'être
là pour venir en aide aux touristes égarés. Nous n'avons pas trop
discuter car soit nous lui donnions les 300.000 Roupies demandées soit
il nous verbalisait et nous héritions d'une amende de plus d'un
million. Du coup, nous avons réfléchi un peu mais pas trop longtemps
et opté pour la première proposition.

Bien que l'île ne soit pas très grande, les déplacements en
voiture se révèlent longs et rendent la visite de certains sites un
peu compliquée. Nous visiterons certains temples et termineront par
l'un des plus beaux sites qu'il nous aura été possible de visiter, à
savoir : "Le jardin des Tortues Ninjas".
Comment cela ne vous parle pas ?. Ah ! oui, oui, juste une petite
erreur que nous allons rectifier de suite. "Le taman Tirta Gangga",
Oeuvre du Raja d'Amlapura, un amoureux de l'eau, lequel, à travers
cette féérie aquatique de piscines et de bassins peuplées d'énormes
carpes koï et de fleurs de lotus, parvint à batir le palais de ses
rêves qui n'est pas sans rappeler l'age d'or balinais.

Faute de temps, nous quittons la Trépidante Bali avant la
fête de Kuningan, et, par la même, l'Indonésie. Pays de toute beauté
aux multiples facettes et contrastes mais qui, malheureusement, de
tous les pays que nous avons traversé, détient la triste palme d'or de
la pollution marine. Nous n'avons jamais vu autant de détritus
flottant sur l'eau quand ce ne sont pas carrément des sacs poubelles
se suivant à la queue leu-leu ou entre deux-eaux (particulièrement des
sacs plastics que les hélices des moteurs d'annexe n'apprécient pas
trop!!!) voire encore, pour certains endroits au fond de l'eau. Il est
grand temps pour nous de lever l'ancre et d'envoyer les voiles car il
nous reste encore de la route à faire... et que pour avancer, eh
bien!!!... il faut bouger.

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