vendredi 22 juillet 2016

Papouasie et Louisiades

TORRES - VANUATUS
TO
LOUISIADES - PAOUASIE NOUVELLE-GUINEE


Nous quittons Tegua, une des six îles des Torres, groupe situé
le plus au Nord de l'archipel des Vanuatus, en milieu d'après-midi.
Notre famille de campeurs a quitté l'ouest de l'île en milieu de
matinée à marée haute pour rejoindre la côte Est où se trouve leur
village.

Le Vanuatus est également une terre coutumière. Toutefois, à
la différence de la nouvelle-Calédonie, et, en dehors des grosses
agglomérations comme Port Vila ou Luganville, à chaque fois que nous
nous sommes arrêtés, nous avons été accueillis, si ce n'est par le
chef du village, tout au moins par une personne ayant un lien de
parenté avec ce dernier. Systématiquement, on nous a fait visiter le
village et nous avons été accompagnés dans tous nos déplacements sur
terre, ce qui peut, parfois, être agacant. Peut-être est-ce leur façon
de montrer leur hospitalité ?

Au fil des milles, les Torres s'estompent doucement pour finir
par disparaître complètement et se fondre avec l'horizon au coucher du
soleil.

Après huit jours de nave, nous arrivons aux Louisiades,
archipel d'îles situé au Sud-Est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Au
petit matin, nous sommes en approche de l'île Tegula, nous longeons la
barrière pour emprunter la passe Deidi Radi, entrer dans le lagon et
nous diriger vers la baie de Dumanga. A midi, le bateau est ancré au
fond de la baie devant un petit village.

Le lendemain matin, quasi au lever, nous avons la visite en
plein petit déjeuner de Sir John Clevent, s'il vous plaît... Celui-ci
vient nous souhaiter la bienvenue. Nous l'invitons à venir prendre un
café. Il nous dit résider avec sa famille au village en face. L'homme
est de taille moyenne, teint basané et d'assez beaux traits. Tout se
gâte cependant lorsqu'il sourit et laisse découvrir une rangée de
dents à la teinte marronnasse... Difficile de dire si cette coloration
n'est dûe qu'à la consommation de betel, lequel donne une pigmentation
rouge aux gencives et aux lèvres ou s'accompagne d'un dépôt de résidus
alimentaires accumulés depuis ??????....
Bref, un parfait "tue-l'amour" que ce Betel.

Il nous explique, qu'il y a encore quelques années, lorsque
des blancs venaient, ils les tuaient mais maintenant, cette époque est
révolue. Le territoire est libre et il est possible de s'y arrêter et
de le visiter. Nous sommes heureux d'avoir confirmation que les choses
ont évolué et de savoir que nous ne finirons pas en éventuel repas ou
six pieds sous terre.
Il poursuit en nous disant qu'ici, ils n'ont pas d'argent. Ce sont des
colliers ou encore des cochons qui leur font office de monnaie
d'échanges. Par exemple, avec des grands colliers, tu peux t'acheter
une femme en les donnant aux parents de la fille. Il rajoute en
regardant le Capitaine en avoir deux longs chez lui. La Matelote se
demande où il veut en venir avec son discours. L'idée l'a-t-elle
effleuré de l'acheter comme deuxième femme (si tant est que les papous
soient polygames mais à priori, ce n'est pas le cas) ou la
considère-t-il comme une truie, objet d'échange ou de nourriture ?.
Puis son intérêt se porte sur la bague de la Matelote. Nous lui
expliquons que chez nous, cela signifie que nous sommes unis, mariés,
quoi !!!... John change alors de sujet de conversation (ce qui n'est
pas pour déplaire à la Matelote) et demande si nous n'aurions pas de
gros hameçons, du fil de pêche, des vêtements, etc, etc....

Nous lui disons avoir beaucoup donné aux Vanuatus et que nous
n'avons plus grand chose dont nous pourrions nous délester, cependant,
nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons répondre à ses
demandes. John s'est installé et ne semble plus vouloir quitter le
navire. Nous mettons en avant notre indisponibilité en évoquant que
nous devons accompagner le Mousse dans la réalisation de ses travaux
scolaires. A regret, Sir John se résigne à remonter dans sa pirogue
sans oublier de nous laisser entendre que son absence sera de courte
durée ; ça, c'était pas la peine de le préciser, nous nous en serions
douté.
A peine John parti, d'autres pirogues menées par des enfants se
succèdent à l'arrière du bateau. Les uns demandent des stylos, des
cahiers pour l'école, les autres des bonbons ou des gâteaux... Nous
donnons un peu, à chaque fois, mais nous ne sommes pas la corne
d'abondance ni ne l'avons en notre possession.

Nous descendons à terre l'après-midi. John nous accueille et
nous présente son beau-frère Manuel et ses sept enfants. Concernant sa
descendance, Sir John n'est pas en peine non plus, il doit avoir
sensiblement le même nombre d'enfants. Ils nous font visiter le
village, l'école, l'hôpital, nous présentent l'infirmière une vieille
dame papou au magnifique sourire rouge sang.

Manuel nous montre une case et nous explique que John s'est
construit une nouvelle maison mais la famille n'en a pas encore pris
possession car avant de l'occuper, il faut organiser une cérémonie.
Parallèlement, il nous explique qu'une partie des gens du village
participent et accompagnent dans les funérailles une famille. En
effet, une personne est décédée le jour de notre arrivée. Décidément,
se dit la Matelote en se remémorant Port-Sanwich et l'hôpital de
Luganville... ça devient une habitude...
De retour au bateau, Manuel vient en pirogue accompagné de son
dernier fils nous déposer des papayes vertes et des bananes.

La matinée du lendemain nous offre un ballet incessant de
pirogues avec à bord, des enfants, au point de ne plus oser
s'aventurer dans le cockpit pour avoir un peu d'intimité et de
tranquillité.
L'après-midi, avant de retourner au village, la Matelote propose au
Capitaine de lui confectionner deux grands colliers de graines ou de
coquillages au cas où il voudrait faire quelques acquisitions. Ce
dernier ne se montre pas enthousiaste et dit n'être guère sensible au
charme et au sourire ultra-brite des femmes papous. Qu'il est
difficile, ce Capitaine...
La proposition éconduite, nous nous rendons malgré tout au
village déposer des feutres et des crayons de couleurs pour l'école
ainsi que quelques vêtements et du savon pour les
familles de John et de Manuel. Par la même occasion, nous en profitons
pour les saluer et leur dire au-revoir.

Minuit, nous levons l'ancre pour prendre la direction des îles
Duchâteau distantes de 80 milles nautiques. Nous y arriverons au
coucher du soleil avec une visibilité, compte-tenu des platiers qui
les entourent, qui nous fait un peu défaut et ne nous arrange pas pour
le mouillage.
En fait, ces îles, soit-disant inhabitées, sont occupées régulièrement
par des pêcheurs nomades, lesquels y ont installé des campements. Nous
les croisons au petit jour partant pêcher sur l'île voisine pour
revenir, à la nuit tombée, à leur campement.
Nous ne resterons qu'une journée aux îles Duchâteau, dommage car le
site aurait mérité que l'on s'y attarde plus.




LOUISIADES TO PORT-MORESBY



280 milles nautiques nous séparent de Port-Moresby. Nous
sortons du lagon par une "simili" passe dans la barrière au Sud-Est de
Jomard Entrance, ce qui nous offre une séquence de roulis-roulas,
secouez-moi!, secouez-moi!!!... De quoi en avoir l'estomac tout
retourné, j'vous jure...

Nous mettrons à peine trois jours pour atteindre la capitale
de la Papouasie Nouvelle-Guinée. Au fil des milles, le vent forcit.
Nous avons un vent de Sud-Est de 25 avec des rafales à 35 noeuds. Nous
sommes quasiment vent arrière avec de hautes vagues, très proches les
unes des autres, qui tentent de rattraper la poupe du navire. Et,
lorsque l'une d'entre elles y parvient, elle nous rince le puit de
barre ainsi que le cockpit, se riant de nous voir pateauger et de nous
entendre râler...

Au bout du troisième jour, nous nous trouvons, en début
d'après-midi, à proximité de la passe Basilisk, laquelle va nous
obliger à changer de cap pour faire une route Est et nous placer, de
fait, travers aux vagues comme si nous n'avions pas été assez secoués
et rincés comme cela.
Après une approche qui nous a semblé interminable, nous posons,
bienheureux, la pioche devant la Marina de Port-Moresby en fin
d'après-midi. Et, bien que le mouillage soit loin d'être un lac, on
savoure l'apaisement des flots quand bien même Eole continue à
s'exciter et faire claquer les drisses contre le mât.

Le lendemain, nous prenons place dans la Marina du "Royal
Papua Yacht-Club". Celui-ci n'a rien à envier à ceux d'Afrique du Sud
qui sont en la matière, il faut bien le reconnaître, la référence. Il
offre de multiples services, à savoir, un distributeur de billets, une
laundry, deux bars, deux restaurants (dont un avec un chef français,
et oui!), une salle de remise en forme, une petite aire de jeux pour
les jeunes enfants, etc... Le seul point négatif retenu est l'absence
de Wifi et un système de connexion à internet pas vraiment performant
voire pas du tout. Nous nous sommes résolus à investir dans une clé
3G.
Par ailleurs, situés de chaque côté, accessible à 5 mn de marche, se
trouvent deux supermarchés qui permettent de faire son avitaillement.
Celui qui se trouve à gauche en sortant du yacht-club est meilleur
marché.

Le "Royal Papua Yacht-Club" étant vraisemblablement notre
dernière Marina avant le Codan de Port-Louis, on en profite pour
déssaler le bateau, laver le linge, faire l'appoint d'eau, de gasoïl,
d'essence et autres milles petites bricoles que nous pouvons faire à
bord. Le Mousse, quant à lui, passe de sa tablette, à sa D.S., ou
encore visionne des films après qu'il est fait son travail scolaire,
il est en l'air!!!... Et oui! la Fée Electricité est de retour!!!....

Nous découvrons une partie de Port-Moresby. L'aspect global
au niveau du relief nous rappelle quelque peu la Namibie, notamment
Lüderitz, avec ses montagnes pelées et arides. Mais là s'arrête la
comparaison car la ville est sale, les routes, les trottoirs sont
maculés d'éclaboussures rougeâtres liées à la consommation de Betel et
aux crachats qui l'accompagnent. Nous sommes également impressionnés,
bien que nous sachions que la tension est vive dans le pays, du nombre
de vigiles dans les rues de la capitale. Au mètre carré, cet état doit
en détenir le triste record.
Nous profitons de cette escale pour visiter furtivement Port-Moresby.
Ainsi, le Natural Park est un très beau site où il est possible
d'admirer des Casoars, des kangourous, des oppossums, des perroquets,
oiseaux du paradis et autres gros pigeons avec pour chacune des
espèces une houpette spécifique. Le musée de Papouasie Nouvelle-Guinée
mérite également un détour. Des tambours en bois, des sculptures,
totems, et masques vieux de 300 ans y sont à découvrir ainsi qu'une
magnifique pirogue peinte avec des pigments naturels et décorée avec
des coquillages (des porcelaines blanches) qui en font une oeuvre
d'art tant elle est belle (malheureusement, le gardien ne nous a pas
autorisé à prendre des photos, il a fallu ruser pour en faire quelques
unes et ce n'était pas simple).
Nous ne parlerons pas des parures de cérémonie toutes plus belles les
unes que les autres confectionnées avec des plumes d'oiseaux
(perroquets, oiseaux du paradis) quand ce n'est pas les oiseaux dans
leur intégralité. Pour finaliser la coiffe, sont ajoutés des carapaces
de petits scarabés et autres insectes aux teintes vertes, bleues,
rouges ou mordorées savamment agencées donnant à l'ensemble de
l'oeuvre un résultat étonnant et délirant d'une indiscutable beauté.
Bon, c'est sûr, si vous êtes un adepte de la fondation Bardot, ça
risque de ne pas vous plaire et de vous donner l'envie de leur faire
un procés, mais... que voulez-vous, chacun sa culture!...

Cette escale nous aura également permis de rencontrer
d'autres équipages. Nous remercions, à ce propos, Maureen et Marc, nos
voisins autraliens pour nous avoir prêter les cartes marines qui nous
faisaient défaut afin que nous en fassions des photocopies. Merci,
également, à "UI" bateau battant pavillon allemand (on ne se rappelle
plus le prénom des parents mais nous ne sommes pas sûrs non plus
qu'ils nous l'aient donné) pour la réparation de la machine à coudre
de la Matelote, le guide sur l'Indonésie ainsi qu'à leurs filles, Lina
et Yara, pour les moments de jeux partagés avec le Mousse. Et enfin,
merci à Didier, marin français ayant une bonne connaissance de l'Océan
Indien puisqu'il y a travaillé une paire d'années, pour ses
informations sur le détroit de Torres et les tables de marée qui s'y
rapportent.

Quittant le Vanuatu, nous pensions trouver en venant en
Papouasie Nouvelle-Guinée une vie meilleure marché mais globalement de
coût de la vie est assez élevé et, encore une fois, seule, une
certaine catégorie semble sortir son épingle du jeu et vivre bien.

La Papouasie Nouvelle-Guinée est un pays, qui, au vu de ses
us et coutumes, de sa culture et de ses paysages mériterait que l'on
s'y arrête plus longuement. Mais voilà, d'une part, nous n'en avons
pas le temps, et, d'autre part, la période est plutôt mal choisie pour
ce faire compte-tenu de la situation socio-politique actuelle guère
propice à sa découverte et son exploration.

Vu que nous voilà parés pour passer le détroit de Torres,
ben, y-a plus qu'à y aller... Non ?




PORT-MORESBY - DETROIT DE TORRES



Et c'est parti, nous quittons Port-Moresy dans l'après-midi
avec un bon 20 noeuds de Sud-Est. Si l'entrée et l'arrivée à
Port-Moresby s'est avérée quelque peu rock-en-roll, que dire du départ
et de la sortie par la passe Basilisk. Vous me direz, c'est la même,
qu'est-ce qu'ils nous chantent ceux-là... Oui! sauf que là, on a le
vent de face, des vagues toujours creuses et rapprochées, les plus
grosses stoppent l'erre du bateau. Finalement, nous avançons au moteur
en tirant des bords pour optimiser notre avancée, comique, non ?.
(Enfin, pas vraiment, à vrai dire...)
La plaisanterie durera pas loin de 2 heures avant que nous rejoignons
la pleine mer. Vu l'état du bateau, la Matelote se demande s'il était
vraiment nécessaire de le laver à l'eau douce avant de quitter la
Marina pour le temps que cela duré!!!....

En prenant le cap du détroit de Torres, nous retrouvons une
allure qui, sans être le Nirvana, se révèle bien plus confortable que
ce que nous venons de traverser. Nous avalons les milles et, après une
trentaine d'heures, nous voilà devant l'entrée du détroit. Nous avions
calculé notre heure de départ afin de nous retrouver au petit jour
devant le détroit. On a dû être un peu pessimistes car nous y sommes
quasi en milieu de nuit. Etant susceptibles de croiser des cargos (ah,
bon!), il est recommandé de naviguer sur les côtés du chenal. Nous, on
est pas contre mais on fait ce que l'on peut.

La nave du nuit dans le détroit n'étant pas spécialement
une grosse éclate, nous décidons de nous arrêter mouiller devant
Rennel Island. Les boarder cost-guards australiens viennent nous
contrôler et nous donnent leur aval pour notre arrêt et notre
itinéraire. Ils nous demandent si nous pensons faire notre entrée à
thursday Island. Devant notre réponse négative, ils nous rappellent
que nous n'avons pas le droit de débarquer et que nous ne devons rien
jeter à l'eau (entendez tout ce qui est épluchure et autre). Le
positif, c'est que nous avons pu garder ce qui nous restait de frais.
Un grand platier débordant de l'île nous offrira un mouillage protégé
et idyllique. Nous sombrerons dans les bras de Morphée avec un sommeil
de nourrisson.

Nous continuons notre traversée du détroit et empruntons le
canal vigilant pour aller mouiller devant Sue Island. Nous traînons
derrière nous, accroché à la canne un gros rémora, qu'une barque de
pêcheurs locaux n'oubliera pas de remarquer, nous leur en feront
cadeau. Suivant leurs conseils, nous irons mouiller derrière la balise
blanche au Nord-Est. Il semblerait qu'à cet endroit nous devrions ne
pas trop subir le clapot. La seule chose que nous pouvons dire, c'est
que ce mouillage est nettement moins confortable que le précédent.

Nous levons l'ancre au petit jour et continuons notre
périple. Peu de temps après notre départ, une laize du génois se
découd sur un bon mètre nous obligeant à réduire de la toile pour ne
pas accentuer le problème. Un avion des boarder cost-guard australiens
nous survolera dans la matinée, peut-être histoire de vérifier que
nous ne leur avions pas raconter des cracks. Et, non!, nous nous
sommes bien arrêtés là où nous vous l'avions dit.
En milieu d'après-midi, nous sommes mouillés à Port-Kennedy devant
Thursday Island. A la tombée du jour, profitant qu'Eole nous montre
des signes de fatigue, nous descendons le génois. Nous retrouverons
"SAUDADE" un bateau français rencontré à Fakarava aux Tuamotus. Ils
lèvent l'ancre le lendemain pour le Timor Oriental, nous devrions nous
retrouver là-bas.

La journée du 12 Juillet est centrée sur la réparation du
génois et la Matelote y passera la journée. A la tombée du jour, le
génois est regréé et nous voilà prêt à poursuivre la route.

Mercredi 13 Juillet, veille de la fête nationale, nous
quittons Port-Kennedy. 1034 milles nous sépare de Dili, bien que nous
ayons lu sur les cartes marines la possible présence de forts
courants, nous ne nous attendions pas en passant entre Thursday et
Hammond Island d'atteindre une vitesse supérieure à 9 noeuds. Nous
sortons du détroit en milieu d'après-midi avec toujours un bon 20
noeuds pour nous accompagner.
Nous découvrons la mer d'Arafura qui a la particularité d'être peu
profonde. Nous naviguons dans des fonds de 15 mètres, lesquels
atteindrons, plus en avant de la route, un cinquantaine de mètres
maximum. Bien que grand largue, la mer d'Arafura peut être considérer
comme une préparation à l'Océan Indien. Nous nous retrouvons dans une
mer relativement inconfortable avec des vagues encore plus creuses,
toujours rapprochées et croisées. Nous sommes régulièrement rincés à
l'eau de mer ainsi que le cockpit ce qui amène la Matelote à dire
qu'il aurait mieux valu baptiser cette mer Arafurie. Dans ce genre de
mer, il vaut mieux que t'oublies pas de fermer un capot de pont... si
tu veux garder un endroit sec où te mettre à l'abri. Après six jours
de mauvais traitements, Arafurie commence à se calmer, c'est pas trop
tôt... Mais le mal est fait, deux jours avant l'acalmie, une autre
couture du génoirs à rendu l'âme, juste au-dessus de celle que la
Matelote a recousu, c'est bête, non!!!... Du coup, on ne peut plus
dérouler complètement le génois si nous ne voulons pas accentuer la
déchirure. Le vent s'est calmé et nous nous rapprochons de la mer de
Timor. Bien que nous soyons sortis du détroit de Torres, nous serons
encore, survolés pendant trois jours successifs par les boarder
cost-guards australiens.

1 commentaire:

  1. salut les amis on peut pas dire que vous répondez souvent! c quoi votre route? par Timor oriental et après? vous rentrez sur la Run pour Novembre?
    on vous embrasse très fort
    kostia

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