DES TUAMOTUS AUX ILES DU VENT
D'APATAKI A TAHITI
Nous quittons le mouillage de la pointe Nord-Est de l'atoll
d'Apataki, direction la passe TEHERE que nous traversons avec un
faible mascaret. Le jour est maintenant bien levé, et, en nous
éloignant d'Apataki, nous disons adieu à l'archipel des Tuamotus que
nous quittons à regret.
Nous sommes à l'aube du deuxième jour à quelques milles de
Tahiti. Nous passons devant la pointe Vénus et nous dirigeons vers la
passe PAPEETE. Aux alentours de 7h30, nous amorçons notre entrée dans
la passe non sans avoir vu sur le mur babord "TAHITI TRAFFIC - CANAL
12". Nous sommes à peine entrés dans la passe que la V.H.F. se met à
crachouiller. Notre interlocuteur, pour ainsi dire, nous demande si on
connaît lire. BEN OUI !!! Voilà que l'on se fait appeler "Arthur de
manivelle" cause que nous aurions dû les contacter avant de nous
engager dans la passe. Excusez not'pardon mais nous ne le savions pas
mais pour autant nous allions vous contacter. Du coup, histoire de ne
pas se prendre un autre "rest'tranquille", nous suivons
scrupuleusement les instructions. A hauteur de la cardinale Sud, comme
convenu, nous les recontactons, nous avons le feu vert pour traverser
avec un timing de 5 mn avant qu'un avion ne décolle. Cool, faudrait
pas que le moteur nous fasse un "caca nerveux"... Une fois parvenus à
la fin de la piste, nous rappelons "TAHITI TRAFFIC". Bis répétita, de
nouveau, feu vert avec toujours un timing de 5 mn pour traverser avant
qu'un avion attérisse.
Après avoir fait nos salutations aux aiguilleurs du ciel et de la mer,
nous poursuivons notre avancée dans le chenal jusqu'à la marina
"Taïna" où nous ancrons le bateau. Nous apercevons le bateau de Yan et
Véro, "Kirikou"(un petit coin flottant d'Océan Indien) avec lesquels
nous prendrons le temps de nous retrouver et de parler de la Réunion,
de Mayotte et Madagascar.
Direction Papeete pour les formalités d'entrée, nous prenons
le bus pour nous rendre dans le centre-ville de Papeete. Les bâtiments
de la douane étant, quelque peu, excentrés, nous poursuivons notre
quête à pied. Nous profitons du retour (toujours à pied, lesquels
commencent d'ailleurs à fumer...) pour visiter la ville de Papeete et
découvrir quelques beaux monuments comme la Cathédrale, la Mairie
(laquelle n'est pas sans quelques ressemblances avec le Palais Royal
de la Reine POMARE V), le marché municipal, haut en couleurs ou encore
le musée de la Perle.
Bien que nous soyons arrivés après les fêtes du heiva, nous
avons pu assister au spectacle de groupes primés. Les fêtes du Heiva
mobilisent, ainsi, dans toute la polynésie, une foultitude
d'individus. Cet évènement est non seulement une fête mais également
une compétition, cela, dans divers domaines ( danses, chants, course
de va'a, porteurs de fruits, lanceurs de javelots, hakas, etc...). Au
terme de la fête, les groupes primés donnent pendant une quinzaine de
jours des représentations sur différents sites.
Location d'une voiture afin d'avoir une vue un peu plus
précise de Tahiti. Malheureusement, la météo n'est pas de la partie.
Ainsi, même le somptueux point de vue du Belvédère sur les plateaux de
Taravao sur la presqu'île (par beau temps), sous les nuages, perd tout
son éclat. Nous ferons quelques haltes pour visiter des jardins, voir
des grottes, des bassins, des cascades, le musée de Tahiti et des îles
qui mérite un arrêt. Nous nous rendrons dans un haut lieu mythique
connu de tous les surfeurs, TEAHUPOO et sa vague, l'une des deux plus
belles et plus dangereuses du monde qui, tous les ans, accueille la
Billabong pro. Nous y avons inscrit le mousse mais il semblerait qu'il
ne retrouve aucune trace de sa candidature, c'est bizarre !!!... parce
qu'il avait de l'allure sur la vague, non, vous trouvez pas ?
Durant notre virée autour de l'île, nous nous sommes rendus
compte qu'il n'existait, en fait, que peu de plages. Le littoral est
bordé d'habitations ou de résidences et, donc, quasiment inaccessible.
Il en est de même pour l'intérieur de l'île, ce qui rend la découverte
de l'endroit compliquée et difficile.
Notre escale à Tahiti nous laisse quelque peu décontenancés,
bien loin des clichés dont on nous innonde. Nous craignons, après nous
être arrêtés aux Marquises et aux Tuamotus, que le reste de la
Polynésie Française nous laisse dans ce même sentiment de perplexité.
Mais non, vazahas ! Raiatea, Tahaa, Huahine, Maupiti;;; Comme ces noms sonnent bien... Le squin
RépondreSupprimerje pose pas de question! vous jamais répondre!
RépondreSupprimermoi content vous savoir en forme! c déja bien ! merci blog!
la bise des wazoungous de métropole!