SANTA-MARTA
Nous découvrons Santa-Marta et son centre historique.
Comme au Brésil, la vie, ici, est rythmée par la musique mais avec des
sons péuviens. Nous avons la chance d'apercevoir quelques rares
indiens en tenue traditionnelle.
Nous nous séparons des "Rebelle" qui partent vers un
mouillage situé devant le Parc Tayrona. Nous, nous partons pour deux
jours visiter Cartagène. Aprés 4 heures de bus, nous arrivons dans la
cité de Cartagène. Nous posons nos affaires à l'hôtel situé à 500 m de
la veille ville. Nous avons deux lits doubles, chacun superposé d'un
lit simple. La chambre est meublée sommairement, n'a pas de fenêtre,
sent un peu le renfermé et le moisi (sic Vasco) mais il y a une
douche, les toilettes, la climatisation et un brasseur d'air, le tout
pour un prix plus que raisonnable, que demande le peuple...
Ballade dans la vieille cité de Cartagène protégée par sa
forteresse. Nous découvrons les petites rues de cette cité, bordées
par des maisons mitoyennes aux accents espagnols, petits balconnets
fleuris à l'étage, grandes portes en bois.
Cartagène, à l'occasion de ces fêtes de fin d'année s'est parée de ses
habits de lumières et brille de mille feux à la tombée du jour.
De retour à l'hôtel, nous découvrons une chambre quelque
peu innondée dûe à la climaisation qui fuit. Le sac-à-dos que nous
avions posé par terre est trempé. Le Capitaine, dont le linge de
rechange était au fond du sac, se retrouve avec ses habits tous
mouillés, il est ravi et crie à la conspiration!!!... On les étend
comme on peut afin qu'ils sèchent pendant la nuit et arrêtons la clim.
au bénéfice du brasseur d'air.
Nous sommes de retour à la marina pour le réveillon de
Noël. Nous apprenons, qu'en cette occasion, un repas est offert aux
plaisanciers ; ce qui, pour le coup, nous évite de nous masturber les
méninges quant au menu. Vasco est de plus en plus dans les
starting-block et ne cesse de nous demander l'heure. Encore une fois,
le Père Noël s'est montré plus malin que lui et est passé en son
absence. Et Vasco de dire :"ce n'est pas grave. Ce n'est que partie
remise, je remets ça à l'année prochaine. Au fait, vous savez quoi ?,
la compagnie colombienne "Coca Cola" en l'honneur de notre visite en
Colombie a édité une petite bouteille au nom de ma mère. Si,si, c'est
vrai !, d'ailleurs je l'ai prise en photo. Incroyable, non ?... (Merci
Mathilde pour la petite bouteille).
Nous ferons, lors de ce repas, un peu plus connaissance avec un jeune
équipage français. Belle rencontre, emprunte de fraîcheur, de
gentillesse et de simplicité, que celle de Julien, le skipper, son
amie Mathilde et l'équipe de renfort, Céline et Arnaud. Ils se
préparent pour convoyer un Amel 54 vers l'arc antillais.
Compte-tenu de la météo qui annonce toujours des vents
forts au niveau de Cabo de la Vela, nous hésitons à faire la route en
sens inverse pour rejoindre les "Rebelle", dont nous savons qu'ils se
sont pris plus de 40 nds de face pour se rendre à leur mouillage.
Si la marina de Santa-Marta est agréable et offre un bon
nombre de services, elle est, en cette période très ventée (nous avons
eu des rafales à 35 voire 40 nds) et soumise à un venturi occasionné
par la montagne qui se trouve en amont. En sortir risque de s'avérer
encore une fois un peu complexe.
Le vent diminuant prés de la côte sur deux jours, nous décidons de
prendre cette option pour partir vers les San-Blas. Le samedi soir,
nous partageons un apéro dînatoire avec l'équipage d'"As de pique",
lesquels ont également fait le choix de prendre la route le lendemain
matin.
Notre voisin de ponton ainsi que Julien et Arnaud nous aideront dans
les manoeuvres pour sortir de notre place et nous largueront, le
bateau positionné pour le départ, les dernières amarres.
MUCHAS GRACIAS ET HASTA LUEGO "L'AS DE PIQUE" POUR CETTE BELLE RENCONTRE.
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