ARUBA - SANTA-MARTA
Les grosses conditions annoncées étant passées, nous mettons
le cap sur la Colombie.
Le vent est tombé et bien tombé, nous avançons doucement, ce
qui nous amène à revoir notre estimation et nous dire que nous aurons
une journée de navigation supplémentaire, soit 3 jours au lieu de 2.
Nous traversons l'archipel de Los Monjes de nuit et passons à
0,5 miles de Los Monjes norte dont nous devinerons les contours malgré
l'obscurité de la nuit. Idem pour Cabo de la Vela (Cap Horn colombien)
que nous passerons la nuit suivante avec des conditions plus que
clémentes voire presqu'idylliques. Il n'en est pas de même quant à
notre vitesse mais on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre
et la fermière.
En deuxième partie de nuit, le vent se renforce de façon
significative alors que nous nous situons au nord de Cabo San Juan de
Guia et descendons vers Cabo de la Aguja.
Nous enroulons progressivement le génois pour n'en laisser qu'un
quart. Niveau grand voile, vu le peu de vent que nous avons rencontré
durant la traversée, nous avons enlevé le 2ème ris. Nous ne pouvons
pas enlevé le premier car notre grand voile est toujours déchirée au
niveau de la bordure.
Aussi, nous trouvons nous maintenant un peu surtoîlé, le
bateau pousse dans les surfs et nous dépassons parfois les 9 noeuds.
On se questionne à savoir si nous reprenons un ris mais étant vent
arrière, cela demande de nous mettre bout au vent. Nous décidons
d'attendre et de voir.
Passés Cabo de la Aguja, la mer ainsi que le vent se calme au
fur et à mesure que nous nous rapprochons de Santa-Marta pour, en
approche finale, ressembler à un lac.
Nous appelons la marina par V.H.F. afin de leur signaler
notre arrivée. Nous sommes attendus et guidés pour nous rendre à la
place qui nous est destinée. Notre entrée dans la marina s'avérera un
peu rock-en-roll. Visualisant, dans un premier temps, difficilement la
place où il nous était demandé de nous rendre, étant mal positionné,
il nous a fallu reculer pour sortir du bassin. Et là !!!.... LAYANG
peut se montrer imprévisible et ne pas se diriger là où nous voulons
qu'il aille.
Nous avons, dans la manoeuvre, évité à deux reprises de
percuter deux bateaux. Seulement, en revenant, vitesse trop lente,
dérives remontées, nous nous trouvons déhalé par le vent et un peu
court pour tourner et prendre notre place. L'arrière de LAYANG se
rapproche de façon inquiétant de l'étrave d'un bateau amarré sur le
ponton derrière. Soudain, nous entendons un gros fracas. Le petit
moteur a été quelque peu molesté par l'ancre de l'autre voilier, et,
en s'appuyant sur cette dernière a glissé de son support.
Heureusement, il n'est pas tombé dans l'eau d'autant plus que nous
avons oublié de l'attacher avec la chaîne. Quant à la perche I.O.R.,
submergée par ses émotions, elle en perd à nouveau la tête. Par
chance, le petit moteur n'a pas souffert du choc.
Nous retrouvons "le Rebelle", lesquels, sont arrivés
quelques jours avant nous dont nous sommes les voisins.
Bon et Joyeux Noël zot tout
A tous petits, petis pas
Le mois de Décembre est là
Aussi, est-il grand, grand temps
Pour nous, de vous souhaiter
En ce merveilleux moment,
Emprunt de félicité,
Un bon et joyeux Noël.
Féérie éternelle
Tant attendue tous les ans
Par des milliers d'enfants
Rêvant de tant de cadeaux
Comme notre ami Vasco.
De la part de l'équipage de LAYANG, Vasco, Bernard & Viviane
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