GALINHOS
A peine larguer les amarres du ponton de la marina de Jacare
qu'un petit grain vient saluer notre départ. Nous hissons la G.V. sous
la pluie et nous dirigeons vers l'embouchure de la rivière.
Nous quittons les eaux calmes du Rio Paraïba pour retrouver
celle de la baie nettement plus agitées. Le vent et la faible
profondeur des fonds lèvent une mer marron-ocre aux ondulations
coiffées d'une crête d'écume blanche, qu'il nous faut remonter pour
sortir du chenal et nous retrouver dans des eaux plus claires.
20 nds de vent, allure grand largue, vitesse 7 nds et plus,
nous mettons le cap sur GALINHOS. Le soleil est au rendez-vous et
agréabilise notre navigation. Diego met les cannes et nous ne
tarderont pas à avoir notre premier poisson.
L'arrivée sur GALINHOS se fait sous un ciel un peu couvert,
une mer agitée qui rend quelque peu difficile le repèrage de la bouée
d'entrée du chenal. Coup de V.H.F. aux Coyottes pour plus de
précisions et confirmation de nos données. La bouée visualisée, nous
arrondissons arrivé à la hauteur du phare, passons entre les deux
platiers et nous engouffrons dans le bras de mer où nous finissons par
apercevoir les Coyottes.
Au fur et à mesure de notre avancée vers le point de
mouillage, notre enthousiasme s'amoindrit. L'endroit est venteux avec
un fort courant de marée, et, l'absence du soleil, caché par les
nuages, ternit les couleurs du site. Nous sommes loin des images
visionnées sur Internet. Peu importe... on y est !!!...
La météo s'arrange le lendemain et nous en profitons pour
descendre au village. Nous découvrons une petite ville avec des rues
de sable, quelques unes pavées, des chevaux en liberté et d'autres
attelés à des petites carrioles dont se servent les locaux pour
proposer une visite de la citada. Nous nous promenons à marée basse
sur la grande plage de sable menant jusqu'au phare. Nous croisons des
pêcheurs remontant leur filet. Sur le chemin du retour, dans les
ornières laissées par le jusant à marée basse, nous apercevons une
foultitude de coques. Revenant vers le village, les pêcheurs profitent
de la marée basse pour faire l'entretien de leurs embarcations. Il
règne à Galinhos une ambiance calme ainsi qu'une atmosphère paisible.
Le lendemain, nous décidons de faire, avec les Coyottes,
l'ascension de la dune que nous apercevons au fond du bras de mer.
Magnifique ballade, superbe point de vue, le vent s'est calmé, le
soleil illumine et encense cette nature sauvage pour le plaisir de nos
yeux.
Nous achevons cette journée dans une sympathique pousada "AMAGALI" où
nous profitons de la piscine pour nous rafraîchir, à la grande joie de
Swann et Vasco et nous hydrater en buvant quelques caïpirinha, à la
grande joie des parents !!!...
Il est temps pour nous de remonter l'ancre. Les Coyottes
décident de rester et de profiter de ce cadre quelques jours de plus
et partir avec une météo moins ventée.
Nous partons conc, à notre tour, en éclaireur pour Ilha dus prnçoïs.
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RépondreSupprimerJ'espère que vous aurez ce message je n'arrive pas à vous joindre! La Savoie embrasse ses marins préférés.Bisous
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