SOURE
Mercredi 13 Août,notre visa a atteint son terme depuis 3 jours,
il est temps pour nous de partir. Les formalités de sortie sont
faîtes, nous nous séparons de notre équipe de renfort, laquelle
retourne à sa réalité et, nous, à la nôtre. Un bus les attend pour les
conduire à Salvador où ils prendront l'avion le dimanche suivant en
direction de l'Europe.
Nous, nous appareillons le lendemain matin pour remonter le Rio
Para jusqu'à SOURE que nous atteindrons en fin d'aprés-midi. Durant
cette nave, l'ambiance est un peu tristounette, Vasco regrette le
départ de son grand frère et se morfond d'ennui !!!.. Nous n'avons
plus à bord notre pêcheur sportif pour pester contre les poissons qui
se décrochent et notre équipier de choc, fort comme un super héros...
SOURE, notre ultime escale brésilienne située sur l'île de
MARAJO dont elle est la capitale. A l'embouchure de l'Amazone, grande
comme la Suisse, peuplée d'environ 90000 habitants, cette île est
consacrée à l'élevage de chevaux et de buffalos qui évoluent dans des
Fazendas dont certaines peuvent atteindre plusieurs milliers
d'hectares.
Nous mouillons au milieu des pêcheurs locaux, lesquels, en lien
avec les marées, rythment nos journées et nos nuits au son de leurs
teuf-teuf.
Le lendemain, bien que n'ayant aucune information précise quant
à l'hydrographie de la rivière, nous décidons de la remonter. C'est
bête, mais au bout de plusieurs miles, une ligne électrique tendue
d'une berge à l'autre nous forceras à rebrousser chemin. Bon, au moins
nous ne nous échouerons pas cette fois-ci !!!...
Ne pouvant évoluer sur l'eau, nous choisissons de partir en
explorations sur terre. Nous louons des bicyclettes par le biais d'une
pousada "O canto dos Françes" tenue par Thierry et sur ses conseils,
nous partons pour la praia dos pesqueiros distante de 12 km. Ce matin
là, Vasco, avec son petit vélo pirate, parcourera 30 km. L'aprés-midi,
grâce à Thierry, nous aurons la chance de visiter la Fazenda do Bom
Jesus avec un excellent guide francophone. Durant les trois heures de
marche que nous ferons, nous pourrons apercevoir des caïmans, des
chevaux, des buffalos, des cabiais ainsi qu'un grand nombre d'oiseaux,
tous plus beaux les uns que les autres. Tout cela dans un paysage
digne de la création du monde.
Il est plus que temps pour nous de quitter le Brésil, nous
dépensons ce qui nous reste de réals en petit avitaillment et
préparons le bateau pour un nouveau départ, vers la Guyane Française.
Durant cette nave, nous pulvérisons nos records de vitesse bien
que moyennement toilé. 15 noeuds de vent voire un peu plus, mer plate
puisque nous longeons la côte dans de faibles profondeurs et surtout
le courant des guyanes, lequel nous donne gratuitement 60 miles tous
les jours. Au bout de 2 jours et demi, nous entrons, en début de
soirée, dans le chenal de Degrad de cannes pour poser la pioche vers
22 heures. Nous avons le plaisir de retrouver M'TORO que nous avions
quitté à dans la baie de Salvador.
Salut les copains! toujours un grand bonheur de partager vos aventures.... gros bisous depuis La Digue
RépondreSupprimerLaurence Patrick
Oh ben ça alors! ça a marché! Depuis le temps qu'on essaye de publier des commentaires et qu'on n'y arrive pas.... mais on vous lit assidûment. . Vous allez bien?
RépondreSupprimerOn vous embrasse